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House of Cards (US)

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Série en cours, première saison finie (13 x 54 minutes)

Netflix

Genre : politique, drame

Créateur : Beau Willimon

Producteur : David Fincher (et Cie)

Acteurs : Kevin Spacey, Robin Wright, Kate Mara

Première saison disponible en DVD, par exemple à 32€99 ici.

 

 

RESUME :

Frank Underwood, membre du Congrès démocrate et whip du gouvernement à la Chambre des représentants, a aidé Garrett Walker à devenir président des États-Unis en échange de la promesse de devenir Secrétaire d'État. Mais, avant l’investiture de Walker, la chef de cabinet Linda Vasquez lui annonce que le Président n'a pas l'intention d'honorer sa promesse.

Furieux, Underwood et sa femme Claire (qui comptait sur la nomination de son mari pour développer son groupe d'activistes environnementaux dans d'autres pays) s'adaptent pour détruire ceux qui s'opposent à leurs projets. Manipulateur, intelligent, parfois cruel, Frank se met donc à la recherche de pions pour mener sa croisade. Il trouve pour ce faire le député de Pennsylvanie Peter Russo, manipulable du fait d'une vie privée en morceaux, et la jeune et ambitieuse journaliste Zoe Barnes. Il va tracer sa route pour conquérir les sommets du pouvoir.

(www.fr.wikipedia.org)

 

 

MON AVIS :

Je connais très mal l'univers des séries politiques, non parce que la chose ne m'intéresse pas mais bêtement parce que les histoires de ce genre demandent en général un minimum de concentration et que j'ai tendance à regarder mes séries en faisant autre chose (là, par exemple, en écrivant ce billet, je regarde un Castle)(qui s'amuse à parodier Le diable s'habille en Prada)(si si). Mais avec un casting pareil, je ne pouvais sûrement pas résister longtemps à House of Cards.

 

 

Frank Underwood est un démocrate membre du Congrès. Il brigue la place de Secrétaire d’État. Mais Frank n'est pas le genre d'homme à attendre qu'on reconnaisse ses mérites, il est prêt à tout pour obtenir ce qu'il veut. Sa femme, Claire, et lui complotent et manipulent tout le petit monde qui les entoure. Mais à se construire son escalier vers la gloire à coup de trahisons et de chantage, ne risque-t-on pas de voir son avenir s'écrouler comme un château de cartes ?

 

 

House of Cards est tiré d'une mini-série de la BBC (of course) en 4 épisodes qui a quasiment un quart de siècle (elle date de 1990), cette mini-série étant elle-même l'adaptation du livre éponyme de Michael Dobbs. Ne connaissant rien de son background, je me contente de vous transmettre cette information sans ajouter que l'original est forcément meilleur (je n'en sais rien). Et si les américains m'agacent avec leur manie de tourner des remakes à tire-larigot, je suis contente qu'ils aient décidé de redonner vie à cette histoire, je n'aurais jamais pensé à la découvrir sans cela.

 

 

On pourrait dire d'House of Cards que c'est une de ses séries dont on adore détester les personnages principaux. Si ce n'est que l'histoire va au-delà de la présentation de personnalités diaboliques, elle nous montre les faille de ces personnages qui n'hésitent pas à détruire ceux qui se mettent en travers de leur chemin. Oh, ne vous méprenez pas, je déteste toujours autant Frank Underwood qu'au premier épisode et je désespère en réalisant que les vrais Underwood sont certainement aussi horribles que leur équivalent télévisuel (voire pires). Mais la série n'oublie pas de nous montrer les humains derrière les monstres avides de pouvoir et il nous devient plus difficile de ne pas les comprendre.

 

 

Cependant, plus que les jeux de manipulations politiques, ce qui m'a fascinée dans cette série, c'est le couple Underwood. Très certainement parce que j'éprouve une admiration sans bornes pour Robin Wright, qui ne dément pas sa réputation d'excellente actrice ici et parce que Kevin Spacey m'avait manqué sur les écrans. Mais également car House of Cards construit quelque chose d'intéressant et de beaucoup plus complexe que ce à quoi je m'attendais. Je n'expliquerai pas en quoi la relation de Claire et Frank est si troublante, ce serait dévoiler quelques belles cartes de la série, mais c'est elle plus qu'autre chose qui m'a tenue en haleine tout cette première saison (la seconde démarre bientôt aux USA).

 

 

House of Cards est donc une série élaborée dont chaque petit détail peut devenir significatif dans un futur proche ou lointain et dont les personnages aux allures caricaturales gagnent en complexité au fil des épisodes. Le jeu politique n'a jamais autant été une mise en avant des faiblesse humaines qu'ici. A découvrir.

 

 

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